Mérites et bienfaits du mois béni de ramadan
Le ramadan est l’un des piliers de l’islam. C’est une obligation que tout musulmans
remplissant les conditions requises doivent accomplir durant le neuvième mois lunaire Hégirien : le mois " Ramadan ".
Renforcer sa volonté :
Le jeûne de Ramadan, tel qu'il est prescrit par l'Islam est le moyen par excellence d'apprendre à patienter.
Cette vérité évidente et concrète pour tous ceux qui accomplissent le jeûne, est clairement soulignée dans
les Textes sacrés qui présentent cette obligation cultuelle comme synonyme de "patience". En effet, selon
une Parole divine révélée au Prophète, Dieu a dit:
Toutes les bonnes actions des descendants d'Adam sont récompensées de dix à sept cents
fois leur mérite sauf la patience, pour laquelle Je décide la récompense Moi-même. Or, la patience,
c'est le jeûne.
En fait, en le schématisant, le jeûne consiste à s'abstenir - pendant un temps relativement long - de
satisfaire un pressant besoin naturel et légitime qu'on a l'habitude de satisfaire normalement - et qu'on
peut satisfaire facilement - dès qu'il se fait sentir. Une telle abstention dont la seule motivation est
l'engagement moral pris par le "jeûneur" de la respecter, commande forcément une volonté et une patience
renouvelées pendant une "longue journée" qui se répète durant un "long mois".
S'habituer à la discipline alimentaire
Les médecins et les diététiciens s'accordent pour souligner la nécessité de respecter un certain ordre
dans les horaires des repas et de ne pas les soumettre au caprice de la sensation et de l'appétit.
Or, le jeûne consiste à s'abstenir de manger et de boire à partir d'une heure précise et à prendre
les repas dans des heures plus ou moins précises. Pendant un mois le jeûneur apprend donc à maîtriser
sa sensation de faim et de soif et découvre qu'il est très possible de ne s'y plier. Cela l'aidera
généralement à mettre de l'ordre dans sa façon de s'alimenter et, occasionnellement, à supporter et à
respecter sans difficulté un régime alimentaire lorsque son état de santé l'exigerait.
Assainir le fonctionnement du corps
Le Prophète a dit:
Jeûnez, vous serez en bonne santé
Ces quelques mots résument les centaines d'études faites à travers le monde pour souligner les nombreux
effets bénéfiques du jeûne sur notre organisme.Il n'est pas question de traiter ici de détails médicaux trop techniques pour notre exposé, mais on peut rappeler quelques généralités à ce sujet. Ainsi, il est établi que la faim et la soif, engendrées par le jeûne, provoquent généralement la sécrétion d'acides de différentes glandes- lesquels acides s'appliquent à détruire de nombreux germes porteurs de maladies- et réactivent d'autres glandes dont le bon fonctionnement est mis en veilleuse en raison d'un système d'alimentation monotone et invariable des années durant. En d'autres termes, le jeûne nous fournit l'occasion de réhabiliter la fonction du mécanisme naturel déclenchant la sensation de faim et de soif réelles, après que ce mécanisme a été altéré, au fil des jours et des ans, par des habitudes alimentaires répondant moins aux besoins effectifs du corps, qu'à des caprices gastronomiques et des impératifs d'ordre social, familial, psychologique etc. Ceci dit, on sait que de nos jours, beaucoup de médecins prescrivent la faim et la soif comme traitement pour guérir certaines maladies et pour en prévenir d'autres. S'habituer à l'honnêteté
Le jeûne est prescrit au musulman dès l'âge de la puberté. Celui-ci est donc soumis à une rude épreuve il
est seul, le surveillant et le juge. Livré à la faim et à la soif, il peut céder à tout moment à la
tentation de les satisfaire, alors qu'il a à sa portée de quoi manger et boire. La seule chose qui l'en
empêche, c'est sa foi en Dieu et sa conscience. En dehors de Dieu, personne n'est témoin de son observance
de l'abstinence. Dès son jeune âge, le musulman qui jeûne s'exerce ainsi à être honnête et à respecter ses
engagements moraux, malgré les tentations matérielles et la pression de ses désirs et de ses sens.
Refixer la sincérité de notre foi en Dieu
Le jeûne met à l'épreuve la sincérité et la solidité de la foi du Croyant en Dieu, et permet de consolider
cette foi. Car c'est une lutte entre le besoin légitime d'apaiser des sensations naturelles pressantes
(faim, soif, plaisir sexuel ...) et un sentiment intime, un désir spirituel incitant à obéir à la Volonté de
Dieu qui veut que l'on résiste à ces sensations. Dieu étant le seul témoin de cette épreuve, la résistance
permanente à ces sensations affermit la foi du jeûneur en Dieu et lui permet de constater concrètement la
sincérité de sa foi.
établir un lien étroit avec Dieu
Le Prophète , a dit :
Toute bonne action que les fils d'Adam accomplissent, ils la font pour eux-mêmes. Excepté
le jeûne, lequel est pour Moi, et c'est Moi qui le rétribue. Le jeûneur éprouve deux joies: I'une au moment
légal de l'Iftâr(fin du jeûne) où il se met à manger et à boire, I'autre, lorsqu'il Me rencontre et que Je
le fais entrer au Paradis
Pendant ce mois de repentir, de rachat, de réparation et de recueillement, où règne une atmosphère de piété
individuelle et sociale, le jeûneur se représente avec joie et quiétude la présence du Seigneur et
l'ambiance du Jour du Jugement.
Consoler les nécessiteux
Le Prophète a décrit le mois de Ramadan comme étant, entre autre, le mois de la consolation. Cette
appellation est d'autant plus adéquate que le jeûne est une véritable institution d'aide aux nécessiteux.
L'Islam ne s'est pas contenté de prescrire le jeûne pour inciter les riches à nourrir les pauvres. Il a
également promis des récompenses au moins égales sinon supérieures à celles du jeûne lui-même, pour chaque
geste de générosité lié au jeûne. Le Prophète
a dit à cet égard:
Quiconque offre le repas de l'Iftâr (de la fin du jeûne) à un jeûneur aura une récompense
égale à celle du jeûne et à celle de la piété accomplie par la force de ce repas
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